Carlos Pola n’est pas un caféiculteur comme les autres. Avant de revenir à ses racines, il a passé 20 ans dans l’industrie textile. En 2012, il décide de se consacrer à plein temps à la ferme familiale, située à Juayua, au cœur de la chaîne Apaneca Ilamatepec, dans l’ouest du Salvador.
Ce changement de vie marque un virage radical : investir dans le futur du café Salvadorien, à contre-courant d’une époque marquée par la crise, l’abandon des fermes et le changement climatique.
Face à la rouille du caféier, Carlos ne se contente pas de sauver sa production. Il restructure entièrement la ferme avec :
- Des variétés résistantes comme Pacamara, Pacas et des hybrides anciens,
- Une architecture en lignes de contour pour préserver l’eau et éviter l’érosion,
- Une agriculture régénérative, fondée sur l’usage des mycorhizes, des champignons naturels qui nourrissent les racines et stockent le carbone.
Cette approche écologique remplace les engrais chimiques, restaure les sols et protège les plants, même pendant les périodes sans pluie.